►La robe de réforme
Entre 1870 et 1910, principalement vers 1880-1890, on assiste dans certains pays d'Europe du nord à des attaques virulentes contre la mode française alors largement prédominante dans le monde. Hygiénistes, moralistes, féministes, artistes, nationalistes, aux motivations variées, se rejoignent dans ce mouvement d'opposition dit de réforme du vêtement. On reproche à la mode parisienne du corset serré et du style tapissier d'être frivole, chère, contraignante ; l'artiste belge Henry van de Velde, très actif en Allemagne, la juge "immorale, cupide et superficielle", elle est "la grande ennemie à l'origine du déclin de tous les arts décoratifs", ou encore la "dégénérescence du grand art". A la veille de la Première Guerre mondiale, la réforme du costume est devenue dans certains pays comme l'Allemagne une question politique et sociale.
▲ à g. : Les enfants des familles Burne-Jones et Morris, en Angleterre,photographie Frederick Hollyer, 1874, National Portrait Gallery, Londres
à dr. : Henry Van de Velde et sa famille devant leur maison Hohe Pappeln,
en Allemagne, 1912, site Henry van de Velde
Les enfants n'appréciant guère l'originalité, pas facile d'être un enfant d'artiste
adepte du mouvement de réforme du vêtement entre 1870 et 1910,
quand les autres enfants s'habillent en confection ou chez un tailleur !
▼The Height of aesthetic exclusiveness, par George du Maurier,
pour Punch, novembre 1879, Victoria & Albert Museum, Londres
Paris ignore superbement ces attaques, et va même imposer la fameuse "ligne en S" de l'Art nouveau, particulièrement inconfortable pour les femmes, puisque ce nouveau corset projette la poitrine en avant tout en l'aplatissant, comprime et rentre le ventre, et accentue la cambrure des reins et des fesses. Il faudra attendre Paul Poiret, à partir de 1908, pour "libérer" le corps de la femme, et encore sentira-t-il le besoin se référer à la mode Directoire du début du siècle.
Pourtant, la mode française n'est pas fermée à ce qui se fait ailleurs. Pour preuve, deux vêtements nouveaux apparaissent à cette époque, directement inspirés des idées réformatrices : la robe de grossesse, qu'on appelle alors pudiquement "robe de jeune maman" (c'est la première fois que cet état est évoqué explicitement par les journaux de mode), et la robe à smocks des fillettes. C'est bien sûr la genèse et l'histoire de ce grand succès de la mode enfantine que je vais vous raconter aujourd'hui.
►De la robe de réforme à la robe à smocks des enfants
Dans ce contexte réformateur du costume figure en bonne place le mouvement Arts & Crafts, issu du courant préraphaélite londonien, à l'initiative de William Morris et John Ruskin, qui essaie de promouvoir une esthétique moderne à la portée de tous, inspirée à la fois du retour à la nature, des vêtements traditionnels de la campagne, et de l'art préraphaélite. Ses membres créent pour le théâtre des costumes d'inspiration médiévale ou renaissante, peu à peu adaptés et portés à la ville par les actrices et autres femmes artistes, pour devenir ce qu'on appelle le vêtement artistique, ou encore esthétique. Les femmes et jeunes filles des familles des peintres Burnes-Jones, Millais et Morris portent ces robes droites fluides, sans corset, et dénouent parfois leurs cheveux. Ces modèles sont vendus dans le magasin de Arthur Lisenby Liberty, Liberty & Co Ltd ouvert en 1875 sur Regent Street à Londres ; on y propose aussi des tissus aux motifs végétaux et floraux stylisés, qui évolueront après la Première Guerre mondiale en ces semis, formant le fameux "style Liberty" dont la renommée traversera le siècle.
▲ à g. : Les familles de Edward Coley Burne-Jones et William Morris,photographie Frederick Hollyer, 1874, National Portrait Gallery, Londres
à dr. : Publicité pour les tissus Liberty & Co et robe de réforme pour jeune fille, 1888, Wikipedia ▲ à g. : Robe à empiècement smocké et dentelle mécanique en pongé de soie bleu pour femme,
Liberty & Co Ltd, vers 1895, Victoria & Albert Museum , Londres
à dr. : Portrait de Margaret Burne-Jones, par Edward Burne-Jones, 1885-1886,
collection privée sur Artrenewal
Ces robes s'inspirent des smocks ou smock frocks, vêtements traditionnels de toile gris-beige portés par les paysans anglais, y compris les garçonnets. La coupe en carrés et rectangles de ces blouses-chemises, qui permet à la fois de ne pas gaspiller le tissu et de se passer d'un patron papier, est rectifiée par des plis serrés sur le devant et le dos, parfois aux épaules, brodés de motifs géométriques et folkloriques.
▲ à g. : Smock de paysan anglais, détail de broderie, 1830-1869, Victoria & Albert Museum, Londresà dr. : Plastron brodé d'un smock du Shropshire, 1850-1880, Manchester City Galleries, Manchester ▲ à g. : La bataille de boules de neige (détail), par John Morgan, 1865,
Victoria & Albert Museum, Londres (Les enfants portent le smock)
à dr. : Smock rural pour enfant, 1860-1869, Victoria & Albert Museum, Londres
On assiste d'ailleurs aussi en France, depuis le milieu du XIXe siècle, à un engouement pour les costumes régionaux, les blouses normandes ou bretonnes brodées aux épaules et aux poignets, comme en témoignent par exemple les dessins de François-Hippolyte Lalaisse publiés entre 1845 et 1864 ici. Des personnalités très en vue, telle la peintre animalière Rosa Bonheur, sont représentées portant des tuniques inspirées des blouses paysannes ici. Le jeune prince impérial lui-même a dans sa garde-robe une blouse froncée de taffetas rebrodé conservée au Musée Galliéra ici.
Cette nouvelle robe toute droite, de la même coupe que la robe américaine, mais à l'empiècement plissé ou smocké qui relie les manches, portée sans corset, parfois avec une ceinture légère, convient évidemment particulièrement bien à la mode enfantine. Mais on se doit aussi de citer l'influence de peintres dessinateurs pour enfants, comme Kate Greenaway, adepte du style Arts & Crafts, qui montre des petites filles en robes à taille haute style 1800, ou Walter Crane, ou encore les représentations, par les peintres à la mode, de fillettes en robes droites fluides. Mary Eliza Haweis, influente directrice de Liberty & Co, auteure d'articles et de livres dont The Art of Dress (1879), habille ses enfants dans ce style, ce qui ne leur plaît guère.
Editions George Routledge & Sons sur illuminated-books
à dr. : Illustration extraite de Little Red Riding Hood, par Walter Crane, 1875,
Editions George Routledge & Sons sur answers.com ▲ à g. : Carnation Lily, Lily, Rose, par John Singer Sargent, 1885-1886, Tate Britain, Londres
à dr. : Little Bo Peep, par John Esley, 1900, collection privée sur Artrenewal.org ▲à g. : Portrait d'une fillette inconnue, photographie Henry Joseph Spink, vers 1880,
National Portrait Gallery, Londres
au centre : Robe bleue à taille basse, à plastron froncé, dite robe américaine, vers 1898,
et robe de réforme à la manière du mouvement esthétique anglais, vers 1898,
photographie Karin Maucotel, Musée Galliéra
à dr. : Silvia Constance Myers et Eveleen Myers (détail), vers 1890,
photographie Eveleen Myers, National Portrait Gallery, Londres ▲ à g. : Silvia Constance Myers et Harold Hawthorn Myers, vers 1890,
photographie Eveleen Myers, National Portrait Gallery, Londres
à dr. : Robe à smocks en soie ivoire pour fillette, Angleterre, 1890-1910,
Victoria & Albert Museum, Londres ▲Robe à smocks pour fillette, Liberty & Co, vers 1890, The Metropolitan Museum of Art, New York ▲à g. : Planche de La Mode illustrée du 22 mars 1896, robes brodées pour bébés,
boutique Au Fil du temps sur e-bay
à dr. : La famille de l'artiste, Pierre et Jean Renoir enfants (détail), par Auguste Renoir, 1896
Sous l'influence anglaise, la robe à empiècement smocké est adoptée en France dans les années 1891-1892, d'abord pour les très jeunes enfants à partir de un an, puis peu à peu pour les fillettes et jeunes filles. A vrai dire elle peine à concurrencer les robes ajustées sous influence de la mode féminine, parfois avec un semblant de tournure, à taille très basse, corsage allongé et jupe courte. D'ailleurs, la robe à empiècement smocké est souvent agrémentée d'une ceinture, soit aux hanches avec effet blousant, soit serrée à la taille. Ce n'est qu'à la Belle Epoque (1896-1914) que la silhouette des fillettes devient plus souple – et Monsieur Valton de Petit Bateau va devoir inventer la petite culotte.
►La robe à smocks du XXe siècle, "so chic"
▲ en ht à dr. : Robe de jeune fille en pongé crème, attribué à Liberty & Co,en forme de blouse romantique, vers 1898
à g. : Robe de fillette en soie rose, Marie et Marie-Laure, vers 1938
au centre : Robe en jean Gina Diwan, 1997
photographie Karin Maucotel pour le catalogue de l'exposition La Mode et l'enfant 1780... 2000
Musée Galliéra, 2001
Les caractéristiques de la robe à smocks telle que nous la connaissons aujourd'hui se fixent entre la Première Guerre mondiale et les années 1930 : un empiècement froncé brodé, des manches ballons, une ceinture prise dans les coutures des côtés nouée dans le dos ; le col Claudine arrondi apparaît en 1900 suite à la parution du livre Claudine à l'école, qui connaît un succès phénoménal, pour lequel Colette déguisée en écolière pose pour une série de photos. La robe à smocks reste liée à ses origines anglaises, elle est portée de génération en génération par les enfants de la famille royale.
▲à g. : Robe à smocks pour fillette, détail de broderies, Liberty & Co, vers 1890à dr. : Elizabeth, future reine, mère de Elizabeth II, par Rita Martin, 1907, National Portrait Gallery, Londres ▲à g. : Robe à smocks imprimée de semis pour fillette, Liberty & Co, vers 1930
Victoria & Albert Museum, Londres
à dr. : Elizabeth, future reine d'Angleterre, photographie Marcus Adams, 1929,
National Portrait Gallery, Londres ▲à g. : Robe à smocks en coton blanc, de Jane Prendiville, styliste américaine,
The Metropolitan Museum of Art, New York
au centre : Article du magazine Elle daté du 1er juin 1953
à dr. : Le prince Charles et la princesse Anne d'Angleterre, photographie Marcus Adams, 1952,
National Portrait Gallery, Londres
En plus d'être un symbole du chic traditionnel de la bonne société, cette robe a bien des atouts qui expliquent son succès. Dans le contexte de pénurie de l'après Seconde Guerre mondiale, où les mères ont du mal à trouver des tissus et articles de mercerie, le smock brodé est une solution astucieuse et créative pour agrémenter corsages, robes et barboteuses unis. Son style indémodable est idéal pour habiller les enfants de familles nombreuses du baby-boom, on se passe les vêtements entre fratries et cousins pendant des années.
▲à g. : Robe à smocks en coton, France, vers 1957, The Metropolitan Museum of Art, New Yorkau centre : Fillettes à un goûter d'anniversaire, 1951, photographie Pool vintage kids lovedaylemon sur Flickr
à dr. : Robe à smocks fleurie en coton, France, vers 1957, The Metropolitan Museum of Art, New York
De l'après guerre jusqu'au début des années 1970 - et même au-delà, quand de nouvelles marques comme Cacharel (fondée en 1962), Baby Dior (1967) Petit Faune (1970) ou Bonpoint (1975), puis Cyrillus (1977) et Jacadi (1978) dans la foulée, relancent cette mode - les magazines féminins et les magazines d'ouvrages de tricot et de couture proposent régulièrement de nouveaux modèles de smocks fleuris ou campagnards dans leurs articles et cahiers spéciaux. Dans le catalogue de l'exposition La Mode et l'enfant 1780... 2000, l'historienne Françoise Tétart-Vittu écrit : " Le modèle d'avant-guerre est toujours le même, on joue sur le choix du tissu ou sur la broderie. Si nous parcourons les pages de Elle, on voit que la robe du 4 décembre 1959 est identique à celle du 20 mai 1974 ".
▲à g. : Couverture de Mon Ouvrage, mai 1951, sur Journ@ux-collectionau centre : Robe à smocks en coton et soie des stylistes italiennes Emilia & Elvira Frezzini, vers 1955,
The Metropolitan Museum of Art, New York
à dr. : Couverture du cahier supplément du Jardin des Modes n°47, 1953 sur Journ@ux-collection ▲à g. : Couverture de France Magazine n°258, octobre 1952
au centre : Couverture de Mon Ouvrage n° 118, mai 1958
à dr. : Couverture de Point de vue Images du monde n° 1267, novembre 1972,
sources : Journ@ux-collection et Noblesse et royautés
▲La robe à smocks intemporelle par Jacadi pour l'été 2010
Aujourd'hui, la robe à smocks, trop connotée sinon même démodée, n'a plus guère les faveurs des pages mode des publications pour enfants, mais il suffit de feuilleter les magazines people pour se rendre compte qu'elle habille encore les petites princesses et enfants de stars. Elle reste très appréciée pour les robes de cortège des mariages ou baptêmes.
▲à g. : Suri Cruise en robe à smocks rose, 2008au centre : La princesse Louise de Belgique en robe à smocks blanche, 2009
à dr. : La princesse Isabella du Danemark, en robe à smocks fleurie, 2009
sur purepeople.com
Sur le marché actuel de la mode enfantine, le smock est la spécialité des brodeuses de l'île de Madagascar, où ce type de broderie a été introduit par les missionnaires anglais au XIXe siècle, et est toujours réalisé de façon artisanale. Les superbes échantillons présentés ci-dessous datent de 1996 et sont tous de l'atelier Bodovoahangy
Vous en êtes une autre...d'"Honnête homme" !
RépondreSupprimerJe me suis régalée de votre histoire de la robe à smocks, qui constitue pour moi la quintessence du chic enfantin. Sans doute parce que mes origines modestes ne m'ont pas permis d'en porter losque j'étais petite fille et que je rêvais de babies vernies noires et de robes à empiècement brodé.
Aujourd'hui, je voudrais trouver un manuel pour apprendre la bonne façon de confectionner la robe de base (sans les manches ballons et le col Claudine car je doute que cela plaise à mes filles) pour mes bientôt trois petites filles. Mais chaque année il est vrai, lors de la fête qui se déroule place Saint Sulpice, j'achète des robes à smocks de Madagascar, et elles ont beaucoup de succès !
C'est vrai qu'on colle à la robe à smocks une image très sage et conventionnelle, avec son col blanc et ses manches ballon. Pourtant, un petit modèle bain de soleil en batik ou en wax, ou encore en bazin africain uni brillant de couleur vive, jaune soleil ou safran, avec une bretelle ruban nonchalamment nouée sur l'épaule, cela aurait de l'allure ! A la fois romantique et métissée.
RépondreSupprimerJ'ai eu l'occasion, pendant ma vie professionnelle de styliste, de voir le travail que réalisent les brodeuses de Madagascar, smocks et peinture à l'aiguille : des merveilles pour de tout petits salaires. Se rend-on encore compte aujourd'hui, de ce que ce travail représente en savoir-faire et en heures de travail ?
Pendant la réalisation de cet article, j'ai vu et lu de nombreux blogs sur les smocks, y compris des tutoriaux pour les faire. A en croire les réactions, ce n'est pas facile. J'entends, les vrais smocks, pas ceux qu'on fait à la machine avec un fil de canette élastique. Celui-là me paraît bien : http://ladivine.fortunecity.com/broderie/smockeng.htm
Si vous vous y mettez, tenez-moi au courant, et dans ce cas, bon courage !
Je découvre avec délice votre blog d'histoire de la mode enfantine! Je n'ai pas encore pris le temps de lire vos nombreux articles, mais ils feront l'objet de pauses bien agréables dans les jours à venir! Je connais bien le sujet du jour!....je smocke de temps à autre!
RépondreSupprimer....Sophielastyliste(mode enfant...maman de 5)
Ah ouuuuiiii ! Très très jolis vos smocks !
RépondreSupprimerJ'ai choisi de montrer vos fleurs de lys, en phase avec ce blog sur l'histoire de la mode, le temps que mon article est à la une. J'aime bien aussi votre couronne de roi.
Bonne continuation Sophie, et merci de vos encouragements.
Quel "royal" cadeau que ce lien sur mes "petites choses"!!! Je suis très très flattée! Je suis rêveuse devant votre "profil"! Avez-vous publié un livre? Tout ce que vous écrivez est vraiment intéressant et très documenté! Je suis fan de ce blog! Je ferais un petit billet sur vous la semaine prochaine! il faut que ma poignée de lecteurs vous lise! merci encore, et à très bientôt!!
RépondreSupprimerBonjour, votre blog et superbe et je trouve ça passionnant. Je me sers des vieilles photos pour dessiner, ça m'inspire.
RépondreSupprimerBonne continuation !
Quel délice de parcourir votre blog. Le sujet des smocks m'a beaucoup intéressée car j'ai beaucoup aimé broder des smocks et j'ai gardé les robes que m'avait brodées ma mère. Je vous inscris tout de suite dans mes blogs préférés sur mon blog Trésors de boites à couture.
RépondreSupprimerMarie Françoise
Votre blog est délicieux. J'ai vu la robe blanche à smocks verts réalisée par votre mère, avec les initiales brodées sur le col, quel raffinement !
RépondreSupprimerEt moi aussi je suis fan de la poupée Suzette.
Merci de votre petit mot. Mon prochain article ne devrait pas vous déplaire...
je croyais avoir laissé un message vous demandant si vous étiez d'accord pour que je fasse un billet sur votre blog sur Liberty addict (mon autre blog....) N'ayant pas de filles je ne smocke pas hélas mais je sais, mais à l'ancienne, pas à la machine !
RépondreSupprimerJe n'ai pas reçu votre message, j'ai l'impression d'ailleurs que ce n'est pas le seul. Je ne vois aucune objection à votre billet, bien au contraire, j'aime bien vos deux blogs. Dans celui sur le Liberty, on sent la passionnée.
RépondreSupprimerJe pense effectivement que l'article et les illustrations sur la robe à smocks peuvent intéresser vos lecteurs. Vous pouvez d'ailleurs reprendre des photos, je me permets d'insister cependant particulièrement pour que les légendes et les sources iconographiques soient inscrites de façon très précise.
Je me réjouis de voir qu'on prend aujourd'hui encore le temps de broder des smocks. Bonne continuation !
Bonjour! je sais que c'est un vieux post mais il m'a tellement plu que je voulais vous remercier pour tout ça et toutes ces belles photos qui m'inspirent!je voulais aussi donner les références d'un livre que j'ai trouvé un jour sur un marché, mon entourage m'a demandé pourquoi j'achetais un livre de robes alors que j'avais des garçons? la tentation était trop grande, apprendre à faire des smocks...et en plus j'ai des nièces!!! j'ai donc appris à smoker grâce à ce livre!
RépondreSupprimerc'est difficile, mais comme tous travaux de patience on est trèèès satisfait quand on a fini!!
voici donc les références:"Broder des smoks pour les enfants" de Eglé Salvy édition Arts d'intérieurs-Armand colin il y a 18 patrons!
Je vis à la Réunion, je vois très souvent le travail des petites mains de Mada, et je suis triste qu'elles vendent si peu chère leur labeur, car les gens pensent que 5€ la robe smokée c'est un prix correct, ce qui fait baisser la valeur du travail manuel réalisé!
merci
à bientôt
Bonjour,
SupprimerJe pense comme vous que la qualité du travail des smocks et le temps qu'il requiert ne sont absolument pas rémunérés à leur juste valeur. Il faut soi-même pratiquer, ne serait-ce qu'un peu, la couture et la broderie pour s'en rendre compte.
Comme vous l'avez lu au début de mon article, les smocks ornent à l'origine les blouses masculines des paysans anglais (voir la photo du V&AM). Alors pourquoi ne pas prôner un retour aux sources et les remettre à l'honneur sur un vêtement masculin d'aujourd'hui ? Vos garçons ne porteraient pas une chemise beige au plastron smocké en ton sur ton ? Si vous vous décidez, envoyez-moi une photo.
Merci de votre témoignage.
Bonjour et merci pour vos articles
RépondreSupprimerje souhaiterai en tant que Déléguée FP du département de la Dordogne faire profiter nombreuses de nos adhérentes de vos articles dans notre journal du département. Il est bien sûr évident que je citerai votre site.
Je pense que vous ne vous y opposerai pas étant donné que vos articles sont libres de droit.
Mais je souhaitais vous en informer
Cordialement
Je vous remercie de votre intérêt pour mon travail.
SupprimerJe suis en effet a priori favorable à une diffusion de mes articles. Cependant, exigeante sur la forme et sur le fond, j'apprécie de savoir dans quel contexte, et de les relire avant publication.
Je tiens aussi à attirer votre attention sur le fait que les illustrations ne sont pas, elles, libres de droit, a fortiori sur un support papier.
Pouvez-vous me contacter par courriel ?
popeline.les.petites.mains@gmail.com
Merci pour ce passionnant article! Vous parlez de smock sur blouse masculine, pour ma part, je tenterai bien des smocks sur un vêtement féminin, mais pour adulte, d'où mes recherches internet et la découverte de votre blog.
RépondreSupprimerbonjour,
RépondreSupprimerJ'habillais ma fille avec des robes Gina Diwan (dans les années 1990-2000)mais je ne trouve plus cette marque.N'existe-elle plus? J'achetais également des robes de Madagascar.